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  • Photo du rédacteurCatherine Regnier

Processus de changement : du deuil à la renaissance

Dernière mise à jour : 16 nov. 2021

La porte du changement ne peut s'ouvrir que de l'intérieur.", Jacques Salomé

Changer.

Un bien vaste sujet qui nous concerne tous à un moment ou un autre, parfois à notre initiative, parfois de manière subie, en lien avec les mouvements de la vie.

Changement(s) personnel(s), mais aussi bien sûr au niveau sociétal, d'une entreprise, d'une communauté.


Dans cet article, je vous parlerai essentiellement du changement individuel.

Et, puisque je me sens totalement en phase avec le fameux adage de Gandhi, "Sois le changement que tu veux voir dans le monde", je vous dirai qu'en nous changeant nous-même, l'extérieur suivra...


Ainsi la boucle sera bouclée !

"Très souvent un changement de soi est plus nécessaire qu'un changement de situation.", Théodore Monod

Que voudrais-tu être plus tard ? MOi !

Illustration trouvée sur Overblog


Toutefois, et comme vous le verrez, les processus de changement peuvent concerner un "collectif de personnes", par exemple lorsqu'on parle de "transitions" sociétales, dans le monde professionnel ou ne serait-ce qu'au sein d'un cocon familial.



"Beaucoup d'appelés mais peu d'élus"


Avez-vous déjà remarqué combien sont nombreux ceux qui déclarent vouloir "changer" mais qu'au final, peu vont jusqu'au bout de la démarche ?



Illustration de l'article TOP 13 CHANGE MANAGEMENT COMIC STRIPS

Et comme vous pouvez le constater sur ce dessin, c'est encore pire pour les malheureux qui se risquent à vouloir mener le changement 🤣...


En matière de changement individuel, on peut donner envie, semer des graines, ouvrir des portes, mais JAMAIS Ô grand JAMAIS changer quelqu'un.


Cette démarche ne fonctionne que si :

  • elle vient de la personne elle-même...

  • et/ou implique une transformation du regard que vous portez sur elle...


Mais pourquoi si peu "d'élus" ?


Parce que c'est difficile !

Notre cerveau est conditionné à rester dans ses vieilles habitudes, et il va falloir qu'il s'adapte, ne serait-ce que biologiquement parlant.


Qu'il remplace certaines mémoires, des automatismes parfois anciens de dizaines d'années, par d'autres, qui correspondent à la transformation souhaitée.


Ne soyez donc pas étonné qu'il fasse un peu (ou beaucoup…) de résistance.


Mais heureusement, ça fonctionne !


Et nous pouvons compter sur notre plasticité cérébrale, quel que soit notre âge.


Autre point positif, la motivation interne est un facteur déterminant pour la réussite du changement [voir aussi mon article Motivé, motivé, il faut se motiver !]



Deuil & changement, une analogie qui fait sens

"Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle renaissance.", Violette Lebon

Bien que certains changements puissent être immédiats, à la suite d'une prise de conscience, d'un déclic ou catharsis, (comme par exemple ma vision de la vie à la lecture de Core Gem, Créateurs de Réalité), ils sont généralement le fruit d'un cheminement plus ou moins conscient, qui suit des étapes très similaires à celles décrites par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross pour le deuil.




Transposée au changement, cette courbe deviendra :



Bilan : c'est la même courbe !

Et quelque part, ça fait sens, car tout changement nécessite de faire le deuil de quelque chose "d'ancien" pour aller vers le Nouveau !

Sachant qu'il faut en moyenne 2 ans pour traverser les différentes phases de deuil, on comprend aisément que ce processus puisse s'avérer plus long qu'espéré dans le cadre du changement.


J'en reviens à notre cerveau qui doit très concrètement établir de nouvelles connexions.


Notez toutefois que ces étapes ne sont pas toutes "un passage obligé", même si le "choc" initial (ou la prise de conscience) et la finalité de "croissance" sont toujours valables à mes yeux.


Le "parcours" n'est pas non plus linéaire, et on peut également vivre quelques allers-retours entre différentes phases.


Pour vous citer un exemple personnel (détaillé dans cet article Apprendre sa zébritude : ça change quoi ?), lorsque j'ai appris mon haut potentiel, j'ai connu une première phase de déni mais pas de colère ni peur, ni cette phase descendante de dépression ou tristesse.

En revanche, le cheminement d'acceptation a été plus long avec un retour récurrent à la case déni. D'ailleurs, et même si le diagnostic fut effectué voici 10 ans, il m'arrive régulièrement de douter, surtout quand je constate mon QI d'huitre devant un tournevis...


Par contre, j'ai l'impression d'avoir vécu toutes les étapes décrites ci-dessus suite à une fracture des cervicales causée par un accident de voiture, et notamment de l'erreur opératoire qui s'en est suivie, où le chirurgien a quand même réussi à souder des cervicales... mais pas les bonnes 🤯

[voir ce sketch incontournable des Inconnus notamment à partir de 4'44...Au passage, belle synchronicité du jour car j'ai publié cet article à 4h44 !]


Maintenant que nous avons vu le processus, et la raison pour laquelle "le changement,...c'est plus souvent lentement que maintenant", il s'agit de comprendre ses mécanismes internes.

Reprogrammer nos croyances pour changer


Vous ne serez pas étonné de retrouver notre système de croyances au cœur du sujet...


Hé oui, là encore, nous en revenons à quelque chose que notre cerveau a "cristallisé" et qu'il va falloir faire évoluer !


Car, comme le dit ce post : "Vous êtes ce que vous croyez être... !!!


"Vous êtes capable de vous transformer en ce que vous êtes maintenant.
Mais ce n'est pas votre raison qui contrôle votre puissance : ce sont vos croyances.", Don Miguel Ruiz

En effet, nos croyances étant quasiment au "sommet" de notre structure psychologique (cf. schéma ci-dessous), c'est à ce niveau "à minima" qu'il va falloir intervenir pour un changement efficace et durable [voir mon article Notre structure psychologique selon les Niveaux logiques].


Même si le "must" est d'agir encore plus haut...comme on peut le faire en Hypnose Humaniste par exemple (à découvrir dans la rubrique dédiée de ce blog si le sujet vous attire).


Notre structure psychologique selon les Niveaux logiques de Roberts Dilts
Notre structure psychologique selon les Niveaux logiques de Roberts Dilts


Quelques exemples de croyances (qu'on pourrait avoir envie de changer...😉) :

  • "je suis incapable de réaliser cette tâche/ce projet"

  • "je ne sais pas dire non"

  • "je n'ose pas exprimer mes émotions"

  • "je ne suis pas digne d'être aimé(e)"


Concrètement, comment changer mes croyances ?


Ayant déjà largement développé le sujet dans l'article du blog Reprogrammez votre cerveau...et changez votre vie , je vous invite à le (re)découvrir et tester les pistes proposées pour transformer vos croyances.


Un accompagnement (coach, thérapeute, et/ou aussi amis !) peut également s'avérer un moteur puissant de changement...pour vous aider...


Sachant que votre motivation interne est, quoi qu'il en soit, primordiale...


Car personne ne fera le travail pour vous !
Le changement vous appartient.
Et c'est une excellente nouvelle parce qu'ainsi, vous vous redonnez le pouvoir sur votre vie.

Je pense souvent à ces paroles d'Olivier Lockert en formation d'hypnose : "si vous saviez le nombre de personnes qui viennent en disant vouloir changer et qui demandent : 'changez-moi mais surtout ne touchez à rien !!!' "



Pour ajouter une dimension plus "holistique" au changement, je vous propose une balade du côté de cet article Art de vivre toltèque, une voie vers Soi qui vous présente la métaphysique toltèque et les pratiques / accords qui permettent de nous libérer de nos filtres et ainsi accéder à notre pouvoir créateur.



Sortir de sa zone de confort mais avec justesse


La zone de confort, on en entend beaucoup parler...et vous avez du lire un tas de posts et d'articles sur le sujet...



Zone de confort et..magie

Grosso modo, la "formule magique" serait de faire un méga pas de côté et abacadabra, votre vie est transformée...
Plutôt efficace quand on se promène sur une falaise mais je vous le déconseille, surtout dans cette situation...
Sauf si vous déployez vos ailes 😉!

Comme l'explique très bien Christian Flèche dans son livre Le monde extérieur n'existe pas, au delà d'un certain seuil, c'est se mettre en danger inutilement.


Et même, si on met de côté le risque réel, il est globalement plus difficile de maintenir un changement radical dans le temps que d'y aller progressivement, au rythme que nous sommes capables de tolérer (et qui peut être rapide malgré tout).



Vous seul êtes en mesure de juger/doser les limites à ne pas dépasser.

Afin de ressentir la différence entre "zone d'apprentissage" et "zone de danger", vous pouvez vous poser les questions suivantes proposées par Christian Flèche :

  • Qu'est-ce qui me rapproche le plus de moi-même ? De mon objectif le plus élevé ?

  • Quel est le changement qui me permet une ouverture à l'imprévu, qui vient me caresser de l'intérieur, qui vient réaliser les plans subtils de mon âme ?

  • Et au contraire qu'est-ce qui sera un risque inutile, stérile ?


Pour vous y aider, Christian Flèche propose un exercice que je trouve révélateur, et je vous partage donc cet extrait de son ouvrage :


"Commencez par tracer les cercles.

Mettez votre doigt au centre.

Ca c'est ce que vous connaissez.

C'est votre sécurité.

Parfois c'est un malheur connu mais que vous préférez à l'inconnu, au changement.

'Mon mari a des défauts, mais je les connais. Si j'étais avec un autre homme, ça pourrait être pire. Donc je reste avec lui. Tous les matins, je décide de divorcer, mais le soir, c'est le même homme qui revient dans mon lit".


Ce sont toutes vos habitudes.

"Je m'ennuie au boulot, mais je ne sais faire que ça, et puis, la sécurité, c'est important !".


Puis vous allez commencer à éloigner votre doigt pour le diriger et le poser sur les autres cercles.

Vous le faites très lentement, à l'écoute de vos sensations.

Et vous pouvez distinguer tout ce qui se passe en vous avant de revenir au centre."


"Aussi longtemps que vous allez vers les choses qui vous semblent pourvues d'intérêt, agréables, cela veut dire qu'elles vous paraissent telles en fonction du passé ; aussi rien de neuf n'arrivera jamais", Svami Prajnanpad


Alors, qui VA changer ?


J'espère que ces différentes pistes vous aideront à comprendre les processus & mécanismes en jeu dans le changement et ainsi avancer sur votre propre voie...vers Vous.


Et aussi à participer de manière constructive à des changements d'ordre collectif, en prenant en compte les éléments en jeu dans des situations de transformation.


N'hésitez pas à partager vos témoignages, pistes, idées et/ou commentaires je me sens un peu seule à monologuer sur le blog pour certains articles 😥


"Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien.", Dan Millman


PS : dans cet article, j'ai choisi le mot "changement" plutôt qu'"évolution" parce que ce vocabulaire me semblait plus parlant pour la majorité.

A ceci, j'associe une quête de Soi, donc il ne s'agit pas réellement de changer mais plutôt de "révéler" qui nous sommes vraiment ou renaitre à nous-même.

A ce titre, j'aime l'image de la pierre brute à polir pour dévoiler notre joyau intérieur, ou de notre conscience qui s'élargit comme une fleur en train de s'ouvrir...

A vous de retrouver les mots qui résonnent le plus en vous, estimant que le verbe est à la fois très important... et secondaire par rapport à l'intention.


Pour aller plus loin




"Rien n'est permanent, sauf le changement.", Héraclite d'Ephèse


Un papillon en juillet - Photographie Catherine Régnier
Un papillon en juillet - Photographie Catherine Régnier

Découvrez tous mes posts autour du développement personnel, par ici !


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