Heureuse de vous retrouver autour du thème des hyperexcitabilités zébrées, en référence à leur concepteur Dabrowki (ici et là pour plus d'info)!
Vous avez déjà du voir passer les précédents posts sur les hyperexcitabilités émotionnelle , sensitive, et intellectuelle.
Cette fois, j'aborde l'hyperexcitabilité motrice, caractérisée par "une énergie physique débordante, un besoin important d'activité physique. Cela peut aussi se traduire par des difficultés à mettre en veille l'activité cérébrale pour s'endormir. Elle peut aussi se manifester par des tics nerveux, une logorrhée..." (d'après la théorie de Dabrowski)
Mon expérience de zébrée
Longtemps qualifiée de laitue par mon entourage familial parce que je préférais passer mes journées larvée dans un canapé à lire plutôt que sortir, ennemie jurée du sport durant de très longues années (surtout après avoir été dégoûtée par un prof du collège qui ne vivait que pour la compétition), je n'ai pas vraiment le sentiment de manifester une hyperexcitabilité motrice ...
Bien que...si je lis la définition...
Les insomnies, ça me connait depuis mon enfance et ça ne me lâche pas (la preuve, en ce moment-même où je vous écris, chers lecteurs).
Il est où le bouton "off" de mon cerveau ?? On a du oublier de le livrer ...
Depuis que je suis rentrée dans la vie active (euh, ça commence à faire quelques années...), on me dit à longueur de journée que je cours tout le temps (ça fait apparemment rire pas mal de gens...), que je parle BEAUCOUP trop vite.
Même à la maison avec un entourage pourtant Zèbré...
En fait, je ne sais rien faire lentement (ni en mode mono-tâche...).
La vitesse, j'adore ! Sur terre ou dans les airs.
J'aborde le sujet du rapport au temps dans un post précédent par là.
Et je me suis rendue compte plus récemment, qu'au même titre que pour une activité "intellectuelle", je m'investis à 2000% dans une activité sportive.
La preuve par l'exemple
Je me découvre un goût pour l'ULM. Je demande des cours avec une fréquence soutenue malgré un temps glacial et venteux, alors que personne d'autre ne veut sortir le bout de son nez (à part l'instructeur obligé de m'accompagner!).
Suite à un grave accident voici bientôt trois ans, il a fallu me trouver une activité sportive "autorisée".
Pour soulager mes douleurs et produire un max d’endorphines, j'ai opté pour le vélo
...Et parcouru plus de 18 000 kms dès la première année, en mettant KO deux vélos...(d'ailleurs, j'ai mis en ligne des photos prises durant mes sorties vélo dans ce post, par ici).
J'ai également quelques anecdotes assez drôles à cause de trajets vélo boulot qui se sont terminées sous l'eau...
Tout dans la mesure et la modération, quoi !
Enfin, dixit mon entourage, car en ce qui me concerne, rien ne me paraissait "anormal"...
Du coup, je n'ai plus décroché, qu'il pleuve, neige, grêle ou qu'il vente...sauf que ce n'est vraiment pas pratique pour les trajets pro, et je suis donc passée au vélo d'appart l'hiver dernier puis ajouté l'elliptique durant le confinement.
Avec bien sûr diverses activités parallèles telles que lectures, écoute de vidéos de développement perso, usage intensif du smartphone, car je m'ennuie sur un vélo d'intérieur.
Bon à savoir : pédaler des heures n'arrête pas le petit vélo dans la tête...Hé non, toujours pas de bouton "off"...
Donc, au final, cette expérience "sur le tard" me fait dire que peut-être, éventuellement, il y aurait une hyperexcitabilité motrice...
Et vous, quel est est votre vécu ?
Etes-vous dans des situations semblables ?
Comment s'exprime votre hyperexcitabilité motrice ?
De la lecture en bonus si ce n'est déjà fait !
Pour commencer cet article "Heureux soient les zébrés car ils laisseront passer la lumière" dans lequel est résumée la théorie de la désintégration positive de Dabrowski (hyperexcitabilités et potentiel de réalisation de Soi!).
Avec les posts associés sur nos hyperexcitabilités :
Ainsi que d'autres billets "spécial zébré" dans la rubrique "Au bonheur des zèbres", où je développe notamment autour des particularités zébrées et de la perception que j'en ai au regard de mon vécu.
Je serai heureuse de vous lire et partager avec vous !
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