Cet article pour faire suite aux deux posts intitulés Ces blessures d'enfance qui dirigent notre existence & Dépendance & comblement des manques versus relation véritable.
Mieux que des explications, je vous propose une nouvelle allégorie de Don Miguel Ruiz, qui, à mon sens, illustre parfaitement ce qui crée et surtout entretient une situation de souffrance émotionnelle, ainsi que les mécanismes de peur et de défense qui nous empêchent de vivre des relations authentiques et heureuses.
A l'origine de nos souffrances, des blessures d'enfance, héritées de nos parents qui les ont eux-mêmes reçues de leurs ancêtres (explications ici).
A celles-ci se greffent, au cours de notre vie, pensées, émotions et situations "négatives" qu'on "engramme" en nous (illustré dans cet autre post), créant ainsi une souffrance plus ou moins latente.
Voici donc la métaphore !
Extraits de l'ouvrage La maîtrise de l'amour - Apprendre l'art des relations :
"J'aimerais que vous vous imaginiez vivre sur une planète où tout le monde est atteint d'une maladie de peau. Depuis 2000 ou 3000 ans, tous ses habitants souffrent de la même maladie : leurs corps sont entièrement couverts de plaies infectées, très douloureuses au toucher.
Bien entendu, tout le monde pense qu'il s'agit là de la physiologie normale de la peau. Même les livres de médecine décrivent cette maladie comme un état normal.
A la naissance, les enfants ont une peau saine, mais dès l'âge de 3 ou 4 ans, les premières plaies font leur apparition. Parvenus à l'adolescence, leurs corps entiers en sont couverts.
Pouvez-vous imaginer comment ces personnes se traiteront les unes les autres ?
Pour interagir avec autrui, elle doivent protéger leurs plaies. Elles ne touchent pour ainsi dire jamais leur peau, parce que c'est trop douloureux.
Si par accident, vous touchez la peau de quelqu'un, ça lui fait tellement mal qu'il se met en colère et touche à son tour la vôtre, pour vous rendre la pareille. Pourtant, l'instinct d'aimer est si puissant que vous êtes prêt à payer le prix fort afin d'avoir, malgré tout, des relations avec autrui.
Bon, imaginons maintenant qu'un miracle se produise un jour. Vous vous réveillez et votre peau est totalement guérie. Vous n'avez plus aucune plaie et ça ne vous fait plus mal d'être touché. Une peau saine procure une sensation merveilleuse lorsqu'on la touche, parce qu'elle est justement faite pour recevoir des perceptions.
Pouvez-vous vous imaginer doté d'une peau saine dans un monde où tous les êtres souffrent de la même pathologie cutanée ?
Vous ne pouvez pas toucher les autres parce que ça leur fait mal, et personne ne vous touche, de peur de vous faire aussi mal.
Si vous parvenez à imaginer cela, peut-être pourrez-vous aussi visualiser qu'un visiteur d'une autre planète ferait la même expérience avec les humains.
Sauf que ce n'est pas notre peau qui est couverte de plaies.
Ce visiteur de l'espace découvrirait que c'est l'esprit humain qui souffre d'une maladie qu'on appelle la peur.
Tout comme j'ai décrit l'état infecté de la peau de ces habitants imaginaires, notre corps émotionnel est couvert de plaies et celles-ci sont infectées de poison émotionnel.
Les manifestations de cette maladie de la peur sont la colère, la haine, la jalousie et l'hypocrisie ; le résultat de cette pathologie est donc l'ensemble des émotions qui font souffrir l'humanité.
Tous les humains souffrent de la même maladie psychique.
On peut même dire que ce monde est un asile psychiatrique.
Mais cette maladie étant présente depuis des millénaires, les livres de médecine, de psychiatrie et de psychologie décrivent cet état comme normal. Eux le considèrent comme normal, mais je peux vous assurer que ça ne l'est pas. [...]
Les humains vivent dans la peur permanente d'être blessés, ce qui crée un drame perpétuel, où qu'ils aillent.
Les relations qu'ils établissent sont si douloureuses, émotionnellement parlant, qu'ils se mettent en colère, sont jaloux, envieux ou tristes sans raison apparente.
Même dire "je t'aime" leur fait peur [...]
Pour se protéger de leurs plaies émotionnelles et de peur d'être blessés, les humains ont créé quelque chose de très sophistiqué dans leur tête : un grand système de déni.
Celui-ci fait de nous de parfaits menteurs.
Nous mentons si bien que nous nous mentons à nous même et croyons même nos propres mensonges.
Nous ne remarquons plus que nous mentons et, parfois même quand nous le savons, nous justifions ces mensonges et nous les excusons afin de nous protéger de la douleur provoquée par nos plaies.
Ce système de déni ressemble à un mur de brouillard qui serait constamment devant nos yeux, nous rendant aveugles à la vérité.
Nous portons un masque social parce qu'il est trop douloureux de nous voir nous-mêmes et de laisser les autres voir qui nous sommes vraiment.
Nous construisons des remparts pour nous protéger, pour tenir les autres à distance, mais ceux-ci nous retiennent aussi à l'intérieur, limitant notre liberté[...]", Don Miguel Ruiz dans La maîtrise de l'amour - Apprendre l'art des relations
Photo du post "La vie peut être un champ de fleurs ou une prison..."
Alors comment soigner ces blessures ?!
Comme je l'ai déjà exprimé dans des posts précédents, prendre conscience des croyances erronées (voir article ici) qui nous limitent, identifier nos différentes blessures (posts là et ici) sont le premier pas vers la guérison.
Et comme, je suis convaincue que le monde extérieur est le reflet de notre intérieur, si on veut changer les choses, le premier "travail" commence par soi...
Cette citation peut se lire à plusieurs niveaux et voici les trois qui me paraissent importants à souligner :
Si tu veux que le monde change, commence à agir, même à ta modeste mesure, et peu importe si cela ne te parait que goutte d'eau dans l'immensité de l'océan!
Par exemple, en suivant la méthode du colibri que je décris dans mon post "Non, les idéalistes ne sont pas (uniquement) de doux rêveurs..."(ici)
Si tu veux que le monde extérieur change, change TA vision du monde
A ce titre je vous incite (de nouveau) à lire les posts "Le bonheur est un état d'esprit... ici puis Reprogrammez votre cerveau...et changez votre vie, par là !
Si tu veux que le monde extérieur change, change TOI (et le reste suivra)
Il s'agit là de réaliser notre potentiel créateur, sujet que je développe dans plusieurs billets, et voici déjà celui-là, intitulé : Savoir utiliser le pouvoir de nos pensées
Aller plus loin..et guérir !!!
Quelques posts à (re)découvrir dans ce blog :
Circulez, il n'y a rien à voir ! (pour accepter et laisser traverser les émotions négatives qui nous polluent)
Dépendance & comblement des manques versus relation véritable
Psychothérapie - Guérir vos blessures intérieures, de Patricia D'Angeli
D'autres lectures dans la rubrique par ici, articles autour de la psycho par là, et du développement personnel dans cette autre catégorie !
Je serai heureuse de lire vos commentaires et partager avec vous !
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Rose du jardin, à retrouver ici parmi mes Collections de photos perso
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