« L'homme est juste une mémoire. Vous comprenez les choses autour de vous avec l'aide de la connaissance qui a été mise en vous. », Jiddu Krishnamurti
Suite à une recommandation d'une lectrice sur LinkedIn, j'ai entamé la lecture de l'ouvrage "Le chemin le moins fréquenté" de Scott Peck.
Y figure un extrait du théologien Sam Keen dans To a Dancing God, que je souhaite vous partager car, à mon sens, il décrit très bien le processus à mettre en jeu dès lors que toute expérience se présente, afin de la vivre pleinement.
Le voici :
"...Au-delà de la perception personnelle et égocentrique de l'expérience immédiate.
La conscience adulte n'est possible que quand j'ai digéré et compensé les partis-pris et les préjugés qui sont les résidus de mon histoire personnelle.
Avoir conscience de ce qui se présente à moi implique une double attention : faire taire le familier, et accueillir l'inconnu.
Chaque fois que j'aborde un nouvel objet, une nouvelle personne ou un nouvel événement, j'ai tendance à laisser mes besoins du moment, mon expérience passée ou mes espérances du futur déterminer ce que je vais voir.
Si je veux pouvoir apprécier la fraicheur d'une information, je dois être suffisamment conscient de mes idées préconçues et déformations émotionnelles afin de les mettre entre parenthèses assez longtemps pour accueillir la nouveauté et l'étrange dans le monde de ma perception.
Cette discipline de mise entre parenthèse, de compensation ou de mise sous silence demande une bonne connaissance de soi et une honnêteté courageuse.
Pourtant, sans cette discipline, chaque moment présent n'est que la répétition du déjà vu ou déjà vécu.
Pour que la véritable nouveauté puisse émerger, pour que l'unicité de la présence des choses, des gens ou des événements puisse prendre racine en moi, je dois opérer une décentralisation du moi".
Plus dans ce précédent article : Contemplation...ou plutôt plénitude de l'attention
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Photo du post Transparences, 31 décembre 2020
