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Photo du rédacteurCatherine Regnier

Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)

Dernière mise à jour : 2 sept. 2020

Cet ouvrage de Marshall B. Rosenberg pose les bases de la Communication Non Violente (C.N.V.).


J'ai découvert la C.N.V. voici 15 ans, lors d'une formation professionnelle intitulée "Impact et influence". L'intervenant n'utilisait pas le terme de C.N.V. mais il s'agissait bien de cela !


Et la puissance de ce mode de communication simple, empathique, fluide et authentique m'avait laissée sans voix, tant soit sur le plan personnel que professionnel...


Plus tard, lors de ma grossesse, j'ai lu cet excellent ouvrage"La maternité, une aventure fabuleuse" de Deepak Chopra qui présentait également ce type de communication...


Finalement, c'est seulement en mars de cette année 2020 que j'ai remonté la "source" de la Communication Non Violente avec le livre "Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)".


La C.N.V. en résumé !


La communication non violente est une méthode fondée par Marshall B. Rosenberg et qui crée des relations fondées sur l’empathie, la compassion, la coopération et le respect de soi et des autres.


Cet outil de communication, principalement verbal, peut aussi bien servir à la résolution de conflits que pour être en meilleure relation avec soi-même, en comprenant nos besoins profonds et prenant en charge, de manière autonome et responsable, les divers aspects de notre propre vie.


La technique repose sur l'application de quatre principes clés:

  1. Toute situation est observée sans jugement d'autrui

  2. Chacun exprime son sentiment / émotion vis à vis de la situation

  3. Puis ses besoins

  4. Et formule enfin ce qu'il attend de l'autre.


La pratique permet de renoncer à tout jugement pour sentir ce qui se passe en soi.

Ce n'est pas une thérapie, mais elle peut avoir des retombées positives en terme de connaissance de soi.


Mieux que des mots, ce schéma que j'ai trouvé sur le net, et qui est très parlant !





Présentation du livre par Babelio




Aujourd’hui, notre façon de communiquer s’articule autour d’un objectif : être compétitif et juger ce qui est « bon » ou « mauvais ».

Souvent cela mène à une mauvaise compréhension des situations et des autres, génère en retour colère et frustration et peut conduire à la violence.

Or, bien communiquer avec les autres est considéré comme une compétence majeure au travail comme dans la vie privée.

En mettant au point la CNV (Communication NonViolente) Marshall Rosenberg offre une méthode très efficace pour bien communiquer avec les autres, en comprenant les messages qu’ils nous adressent, tout en nous permettant d’exprimer nos désirs et volontés sans susciter d’hostilité et de violence.

La nouvelle édition de ce livre de référence de la communication empathique est complétée par un chapitre sur la médiation et la résolution des conflits.



Extraits choisis


Je me sens si condamnée par tes mots

Je me sens tellement jugée et repoussée,

Avant de partir, j'aimerais savoir,

Est-ce cela que tu voulais dire ?

Avant que je ne me lève pour ma défense,

Avant que je ne parle poussée par ma souffrance

ou par la peur

Avant que je ne construise un mur de mots,

Dis-moi, ai-je bien entendu ?

Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs.

Ils nous condamnent ou nous libèrent.

Lorsque je parle et lorsque j'écoute,

Puisse la lumière de l'amour rayonner à travers moi.

Il y a des choses qui signifient tant pour moi,

Si mes mots ne rendent pas mon message limpide,

M'aideras-tu à me sentir libre ?

Si j'ai paru te rabaisser,

Si tu m'as crue indifférente,

Essaie d'écouter par-delà mes mots

Les sentiments que nous partageons.

(Ruth BEBERMEYER)


"Développer notre capacité à être empathiques nous permet de demeurer sincères, vulnérables, de désamorcer les risques de violence, d'entendre un refus sans y voir un rejet, de redonner vie à une conversation, et même d'entendre les sentiments et les besoins exprimés par un silence.

On parvient souvent à dépasser les effets paralysants de la douleur psychologique lorsqu'on entretient un lien assez fort avec quelqu'un qui peut nous entendre avec empathie."


"Nous sommes davantage formés à diriger notre attention sur les autres qu'à être en contact avec nous-mêmes. Nous apprenons à "fonctionner avec notre tête" et à nous demander : "Qu'est-ce que les autres pensent que je devrais dire ou faire ?"


"La première composante de la CNV consiste à bien distinguer observation et évaluation. Si nous mélangeons les deux, notre interlocuteur risque d’entendre une critique, et donc de se fermer.

Une observation serait "Jean est arrivé 2 fois en retard cette semaine".

Une évaluation serait "Jean n’est vraiment pas quelqu’un de ponctuel"."


"Lorsque nous analysons ses paroles et que nous cherchons à les intégrer à nos théories, nous observons l'autre, mais nous ne sommes pas avec lui. L'empathie est avant tout fondée sur la présence : nous sommes pleinement présent à l'autre et à ce qu'il éprouve".


"Chaque fois que nous nous mettons en colère, c'est parce que nous pensons que l'autre est en tort.

Nous choisissons alors de nous prendre pour Dieu et de juger l'autre, de le blâmer ou de décider qu'il mérite punition pour sa faute.

C'est à mon sens là que réside la cause de la colère.

Même si nous n'en sommes pas conscients, c'est dans notre pensée que la colère prend sa source."


"Au cœur de toute colère, il y a un besoin insatisfait.

La colère peut donc être très utile si nous l'utilisons comme un signal d'alarme : elle nous permet de prendre conscience qu'il y a chez nous un besoin insatisfait et que nos pensées actuelles diminuent fortement nos chances de le satisfaire.'


Plus encore !


A voir également, Cessez d'être gentil, soyez vrai...ou l'art de la C.N.V. dans le post ici


Je serai heureuse de lire vos commentaires et partager avec vous !


(il faut s'inscrire au blog pour pouvoir commenter, et également avoir accès au forum avec les autres membres du blog, ...mais cela ne vous engage à rien !)


A très bientôt !




437 vues2 commentaires

2 Comments


Catherine Regnier
Catherine Regnier
Jun 30, 2020

Bonjour Sébastien et heureuse de vous lire !

Très bien vu votre lien avec les accords toltèques.

A chaque fois que nous voulons avoir raison (et que nous pensons que l'autre a tort), c'est le mental qui s'exprime...Et souvent malheureusement, on accorde plus d'importance au fait d'avoir raison qu'à celui d'être heureux !

Excellente journée à vous aussi

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Sébastien Wilfart
Sébastien Wilfart
Jun 30, 2020

Une phrase qui résonne en moi: "Chaque fois que nous nous mettons en colère, c'est parce que nous pensons que l'autre est en tort". C'est tellement vrai.

En croisant avec "Les 4 accords Toltèques", à savoir "ne pas faire de supposition", et "ne pas faire des événements extérieurs une affaire personnelle", nous retrouvons assez facilement la paix intérieur.

Excellente journée.

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