"Or nous avons tendance à nous souvenir d’abord de ce qui renforce nos croyances.
Notre cerveau va donc naturellement peupler sa vie mentale de choses qui nous confortent plutôt qu’elles ne nous déstabilisent.
Le « fait », dans notre esprit, c’est déjà de la réalité déformée.
Le cerveau aime voir se confirmer ses croyances. Lorsqu’il projette une idée sur le monde et qu’elle est adoubée, il se crée en lui une puissante vague de récompense dopaminergique.
On comprend alors comment la confirmation de nos croyances peut devenir un vice addictif.
Notre cerveau est partial et par des stigmergies dont la profondeur et la régularité sont à la mesure de l’intensité du plaisir que nous recevons, il nous encourage à former des mémoires partiales en faveur de ce qui nous conforte, et à oublier ou rejeter ce qui nous déstabilise.
Deuxième biais : nos souvenirs, en plus d’être partiaux, sont peu fiables en soi.
Troisième biais : ce dont nous alimentons notre vie mentale a déjà été sélectionné partialement et partiellement par les médias.
Quatrième biais, enfin : une mauvaise nouvelle est plus marquante pour notre cerveau qu’une bonne. ", Idriss Aberkrane
Redécouvrez en plus dans cet article : "Hygiène" mentale
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