C'est pour cela que les humains résistent à la vie. Etre vivant est leur plus grande peur. Ce n'est pas la mort, mais le risque d'être vivant et d'exprimer qui l'on est vraiment qui suscite la peur la plus importante.
Etre simplement soi-même, voilà ce que l'on redoute le plus.
Nous avons appris à vivre en nous efforçant de satisfaire les besoins d'autrui, à vivre en fonction du point de vue des autres, de peur de ne pas être accepté et de ne pas être assez bien à leurs yeux.
(...) on élabore une image de ce qu'est la perfection afin d'essayer d'être toujours comme il faut. On crée une image de ce que l'on devrait être pour être accepté par tout le monde. En particulier, nous nous efforçons de plaire à ceux qui nous aiment (...).
En essayant d'être comme il faut à leurs yeux, on construit cette image de perfection à laquelle il est impossible de se conformer. Nous avons créé cette image, mais elle n'est pas réelle. Nous ne serons donc jamais parfaits (...)
N'étant pas parfait, nous nous rejetons. (...) Nous sommes incapables de nous pardonner de ne pas être tels que nous le souhaitons, ou plutôt tels que nous croyons devoir être. Nous ne nous pardonnons pas de n'être pas parfaits."
Extrait de : Les quatre accords toltèques : La voie de la liberté personnelle de Miguel Ruiz (livre audio en lien)
Et en illustration, Dessin au pastel 1996, Catherine Régnier
Merci Grégory je suis très touchée. Il s'agit de pastels aquarellables...j'étais toute jeune à l'époque lol.
Je trouve cette aquarelle absolulement magnifique. Composition de l'ensemble, détails, soyeux des cheveux, douceur des poils du chat, douceur générale qui s'en dégage, moment tendre qui se partage, couleurs, quiétude. Merci pour cette découverte. Et tellement de justesse dans le texte partagé. Bonne journée